Bovins de boucherie Inquiétude après les nouvelles restrictions liées au Covid-19
Si l’activité d’abattage affiche un léger rebond du 5 au 11 octobre 2020 avec 62 800 animaux abattus, la demande reste mesurée dans de nombreuses régions de France. Les industriels suivent de près les annonces du gouvernement et les restrictions imposées dans les huit grandes métropoles. Le recul de l’activité dans le secteur de la restauration risque d’affecter l’écoulement de certaines pièces, alors que les ventes de viande transformée se poursuivent à vive allure pour la consommation domestique.
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Sur le marché des laitières, les prix des bonnes prim’holsteins se maintiennent entre 2,80 et 2,90 €. Les vaches de conformation P=3 se valorisent de manière régulière entre 2,70 et 2,75 €. En revanche, les tarifs des réformes en note d’engraissement 2 dévissent entre 2,20 et 2,30 €, surtout si le poids n’est pas au rendez-vous. Les vaches P-1 se vendent entre 1,60 et 1,80 € en fonction des abattoirs.
Du côté des vaches allaitantes, les tarifs sont peu évolutifs. Sur le marché de Cholet, les charolaises R sont cotées à 4,00 €. À Saint-Christophe-en-Brionnais, leur prix remonte à 3,85 €. Les limousines U se maintiennent autour de 4,30 € et les blondes d’Aquitaine, entre 4,60 et 5,00 €.
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